#PortraitDeStartuper – Lunii – Maëlle Chassard #Startup #Entreprenariat @maellechassard @luniimaginaire

Portrait de startuper #6 - Lunii - Maëlle Chassard - par Sébastien Bourguignon

#PortraitDeStartuper – Lunii – Maëlle Chassard #Startup #Entreprenariat @maellechassard @luniimaginaire

Comment décririez-vous votre entreprise ?
Lunii est une startup qui s’inspire du vécu pour innover afin de parler à toutes les générations. Nous imaginons et concevons des objets connectés techno-retro pour la famille. L’ensemble de nos offres encourage la découverte et l’éveil au monde en faisant travailler l’imagination, seul ou à plusieurs.

Notre première innovation est une fabuleuse fabrique à histoires pour les 3-7 ans sous forme de petit transistor coloré. Elle permet à l’enfant de construire son aventure en choisissant un héros, un univers, un personnage secondaire et un objet. Une fois les quatre choix validés, l’histoire audio commence (parmi les 48 possibilités). Nous développons également la Luniithèque : un store sous forme d’application pc/mac contenant des packs de 18 ou 36 nouvelles histoires à fabriquer. Facile, il suffit de connecter la fabrique à l’ordinateur et d’y faire glisser son nouveau pack !

Pourquoi ce choix de produit / service ?
Il a été reconnu par de nombreux psychologues et scientifiques que l’imaginaire de l’enfant se développe entre 3 et 7 ans et qu’il joue une place très importante dans sa construction en tant que personne et futur adulte. Aujourd’hui, l’imaginaire des enfants est de plus en plus bridé. Leur imagination est moins sollicitée s’expliquant par une surconsommation d’écrans (télévision, jeux vidéo, tablettes…). Le résultat s’observe dans une baisse de la créativité et un manque de pro-activité de l’enfant.

De plus, ce n’est pas une grande nouvelle, tous les enfants adorent les histoires : de nouvelles histoires, des histoires sur un même thème ou leur histoire préférée, il est difficile de les arrêter lorsque l’on commence à leur en raconter. Cependant, 42% des parents manquent de temps pour leur lire autant d’histoires et 71% préfèrent faire des activités plus dynamiques comme des activités en plein air.

Comment répondre à ces deux problématique ? Notre fabrique à histoire ludique, tangible, interactive et connectée !

Quelles sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Nous souhaitons faire vivre notre communauté et la réunir dans un même endroit : le Phonolab. Le Phonolab est une plateforme collaborative de création et de partage d’histoires jeunesses.

Le principe est simple : j’écris et j’enregistre une histoire avec ma voix pour qu’elle soit écoutée sur la fabrique. En mode privé : je la transfert uniquement sur celle de mon enfant. En mode public : mon histoire pourra être téléchargé par les luniiens. C’est notre ambition : faire de cette plateforme un lieu de création qui fera vivre dans le temps notre fabrique à histoires.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Être entrepreneur signifie permettre d’étendre le champs de vision de nos utilisateurs. Nous souhaitons leur faire découvrir d’autres univers et les éveiller au monde qui les entoure. Être entrepreneur c’est aussi relever des défis de plus en plus grands mais toujours plus stimulants. Être entrepreneur, c’est être passionné.

Quelle est votre formation initiale ?
Je suis designer d’interactions et conceptrice d’innovation. J’ai suivi 5 ans de formation à Strate, école de design, en me spécialisant dans les systèmes et produits interactifs. J’ai ensuite complété mes études par une formation à la Chaire entrepreneuriat de l’ESCP Europe. Cela m’a permet d’aborder des problématiques business, que j’avais trop peu appréhendé auparavant.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Je suis passionnée d‘imaginaire. Quand j’étais petite, je me construisais quotidiennement des mondes imaginaires. Seule, avec mon frère, ma soeur ou mes camarades, je ne pouvais pas vivre une journée sans être l’héroïne d’aventures extraordinaires.

A cinq ans, avec une amie, je me suis fais convoquer dans le bureau de la directrice de la maternelle. Le motif : avoir volé des craies et tagué tous les murs de la cour de récréation avec des dessins représentant des Portes. Et moi je ne comprenais pas pourquoi c’était mal. Ces Portes m’envoyaient dans des Mondes incroyables, pourquoi m’en empêcher ? Impossible d’y arriver depuis ce jour.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ? Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Je suis entrepreneuse depuis Avril 2013 dans les faits, depuis toujours dans ma tête !

En septembre 2012, avec mes trois associés et amis Thomas, Éric et Igor, nous discutions de monter un projet de startup ensemble. En avril 2013, nous avons décidé de profiter de Lunii : mon projet de diplôme (alors appelé Storii) pour se lancer. Soutenu par Strate et le Cube (Centre de création numérique), nous avons obtenu une subvention de la région Île de France qui nous a permit de réaliser les premiers prototypes.

Depuis janvier 2014, nous avons fait testé notre fabrique à histoires à plus de 3000 enfants en événements. Cela nous a permit de récolter des feedbacks d’apporter des itérations au produit afin de mieux convenir à nos petits utilisateurs.

Grâce à cela, nous créons une communauté active autour de Lunii. Une communauté d’ambassadeurs, de particuliers et de professionnels qui nous ont fait comprendre qu’ils étaient derrière nous en nous décernant le Prix du Public à Futur en Seine 2014 et le Prix Innovation Famille de l’année 2015 à Marketing with Mums !

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
La phase finale d’industrialisation est une phase très compliqué à gérer. Nous devons nous assurer que le produit corresponde bien à ce que nous avons imaginé. Pour cela, il faut savoir communiquer avec les acteurs et prestataires industriels, ce qui n’est pas toujours évident.

De plus, nous souhaitons agrandir l’équipe et lancer une phase de R&D de notre plateforme de création d’histoires jeunesse. Nous sommes à la recherche de financement et avons entamé les démarches pour une levée de fonds. Nous devons réussir à convaincre les investisseurs de la scalabilité de notre projet.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entrepreunariat ?
Être passionné, croire à 3000% en son projet, savoir rebondir, bien définir sa stratégie et son business modèle.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Nous avons bénéficié de la subvention de l’appel à prototypes technologique de Futur en Seine 2014 organisé par la Région île de France et Cap Digital. Nos proches nous ont également soutenu pour lancer la R&D du produit et nous avons également fait appel à notre communauté lors d’un crowdfunding sur Ulule où l’on pouvait pré-commandé notre fabrique à histoires ! Le crowdfunding equity nous intéresse aussi pour notre prochaine levée de fonds.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
La stratégie et l’ambition de la startup.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Je conseillerais de vous lancer en étant passionné : cela rend l’aventure magique et c’est aussi  primordiale pour garder le cap lors des périodes plus difficiles. Lancez-vous dans un projet qui a du sens et qui peut améliorer, à son échelle, quelque chose dans notre monde.

Site internet :
http://lunii.strikingly.com

LinkedIn :
https://fr.linkedin.com/in/maellechassard/en

Twitter :
https://twitter.com/maellechassard

 

 

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#PortraitDeStartuper #6 – Lunii – Maëlle Chassard – par Sébastien Bourguignon
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Rappel des précédents portraits :
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#PortraitDeStartuper #5 – Souscritoo – Philippe de La Chevasnerie – par Sébastien Bourguignon
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#PortraitDeStartuper #4 – France Barter – Samuel Cohen – par Sébastien Bourguignon
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#PortraitDeStartuper #3 – Fractabole – Richard Nuadi – par Sébastien Bourguignon
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Rappel Livre Blanc : 80 #PortraitDeStartuper
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#PortraitDeStartuper – Souscritoo – Philippe de La Chevasnerie #Startup #Entreprenariat @Souscritoo

Portrait de startuper #5 - Souscritoo - Philippe de La Chevasnerie - par Sébastien Bourguignon

#PortraitDeStartuper – Souscritoo – Philippe de La Chevasnerie #Startup #Entreprenariat @Souscritoo

Comment décririez-vous votre entreprise ?
Souscritoo est un site web destiné aux particuliers, qui leur permet de souscrire en une seule fois leurs abonnements box, assurance et énergie, ceci gratuitement et sans papier. Souscritoo effectue toutes ces démarches par téléphone ! Un appel de 20 minutes suffit à souscrire l’ensemble des contrats et résilier les anciens abonnements. Souscritoo est opérationnel sur l’ensemble du territoire français.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
Pour faciliter la vie des particuliers en leur offrant un service gratuit et qui leur permet de gagner un temps fou.

Quelles sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Nous souhaitons multiplier nos partenariats avec les fournisseurs et attirer de plus en plus de clients.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Nous essayons d’apprendre le plus vite possible ! Pour nous entrepreneuriat, c’est une série de tests et de retour d’expérience.

Quelle est votre formation initiale ?
Je suis diplômé de l’Ecole Polytechnique et d’HEC.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Découvrir l’univers du web, de la croissance et des startup : c’est une expérience très enrichissante, on découvre chaque jour des pans entiers du web, des métiers qu’il faut maitriser au moins un peu en quelques jours, c’est un challenge de tous les jours.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ? Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
J’ai travaillé deux ans chez McKinsey et Goldman Sachs. Souscritoo a vu le jour il y a presque un an.

Mon associé et moi avons démissionné en Février dernier pour lancer Souscritoo. Au bout d’un moi la plateforme était en beta et permettait de souscrire les contrats d’électricité et de box internet auprès d’un unique fournisseur. Nous permettons désormais d’ouvrir un compteur d’électricité et de gaz chez plusieurs fournisseurs, de prendre une box et des assurances chez de multiples opérateurs.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
Lorsque l’on entreprend pour la première fois, tout est à découvrir : les aspects juridiques, RH, financiers, les négociations.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entrepreunariat ?
Je suis adepte du livre “The lean startup”. Je pense qu’il faut savoir mettre de coté au tout début l’envie de créer un produit parfait et se forcer à lancer aussi vite que possible pour aller à la rencontre de son marché et faire évoluer en conséquence son produit.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Nous nous finançons sur nos fonds, des prêts et des subventions.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
Toujours en lien avec “The lean startup” : prendre son courage à deux mains et se lancer aussi vite que possible, même avec un produit imparfait.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
De le faire ! Lancer sa startup est une entreprise excitante sans pareil dans le monde du travail, et il est surprenant de constater que pour les petites startups la France est un écosystème très porteur : les professionnels de tous les horizons aident ces jeunes entreprises et l’état subventionne l’innovation.

Site internet :
http://www.souscritoo.com/

LinkedIn :
https://fr.linkedin.com/in/delachevasneriephilippe/en

Twitter :
https://twitter.com/Souscritoo

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#PortraitDeStartuper #5 – Souscritoo – Philippe de La Chevasnerie – par Sébastien Bourguignon
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Rappel des précédents portraits :
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#PortraitDeStartuper #4 – France Barter – Samuel Cohen – par Sébastien Bourguignon
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#PortraitDeStartuper #3 – Fractabole – Richard Nuadi – par Sébastien Bourguignon
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#PortraitDeStartuper #2 – MyFeelBack – Stéphane Contrepois – par Sébastien Bourguignon
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Rappel Livre Blanc : 80 #PortraitDeStartuper
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#PortraitDeStartuper – France Barter – Samuel Cohen #Startup #Entreprenariat @FranceBarter

Portrait de startuper #4 - France Barter - Samuel Cohen - par Sébastien Bourguignon

#PortraitDeStartuper – France Barter – Samuel Cohen #Startup #Entreprenariat @FranceBarter

Comment décririez-vous votre entreprise ?
B2B EN-TRADE et FRANCE BARTER sont deux marketplaces qui organisent un mode de commerce innovant et collaboratif pour les entreprises : l’échange de marchandises et de services sans sortie de trésorerie.

Créée en 2010, avant même que l’on parle de l’économie collaborative B2B EN-TRADE (www.b2b-en-trade.com) compte aujourd’hui plus de 2300 entreprises qui renseignent sur la plateforme online leurs offres et leurs besoins. Notre équipe de courtiers cherche alors les complémentarités et les réciprocités possibles pour organiser des mises en relation afin que les entreprises échangent de façon bilatérale.

C’est simple et efficace. Un cabinet de comptable qui a besoin d’un site web va ainsi rencontrer une agence web qui a besoin de comptabilité, ils vont valoriser leurs prestations et émettre des factures qui vont être payées par compensation.

Avec France Barter http://www.francebarter.coop créée en 2014, les possibilités d’échange deviennent infinies car les entreprises peuvent acheter et vendre à des moments différents, pour des montants différents et à des entreprises différentes grâce à une unité de compte : Le Bart€r.

Nous proposons donc des réseaux d’affaires disposant d’un mode de paiement alternatif mais tout à fait légal : le paiement en nature. Les entreprises financent ainsi des marchandises ou des services avec leurs propres cœur de métier sans sortie de trésorerie. Juridiquement et fiscalement cela s’appelle du paiement par compensation de facture.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
Parce que c’est une solution dans l’ère du temps et d’une efficacité redoutable. Cette place de marché permet d’interconnecter les entreprises et de faciliter les transactions puisque la contrainte budgétaire est limitée. En intégrant le réseau les sociétés de toutes tailles et de tous secteurs d’activité ont accès à un vrai outil de développement pour les entreprises. Les échangent leur permettent :

– de trouver facilement des clients entreprises additionnels (ventes BtoB)

– d’accéder à des prestations ou marchandises sans sortie de trésorerie

– d’utiliser leurs actifs disponibles, stocks ou invendus comme mode de paiement et donc d’optimiser leur(s) outil(s) de production

– de participer à un réseau dynamique et collaboratif composé d’entreprises ‘agiles’ !

Quelles sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Agrandir le réseau, démocratiser ce mode de commerce et permettre une meilleure collaboration entre les TPEs/PMEs du réseau et certains grands groupes qui rejoignent la plateforme d’échanges inter-entreprises (hot).

L’échange inter-entreprises permet par ailleurs de dynamiser économiquement un territoire car il s’ancre aussi dans l’économie de proximité. Dès lors nous développons sur l’offre France Barter un réseau de franchises avec des entrepreneurs locaux et la vente de marques blanches à des collectivités ou réseaux d’entreprises.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Déterminé et rigoureux. En méthode agile pour être au maximum en contact avec les clients/membres du réseau et adapter les services à leurs attentes tout en gardant une feuille de route précise des développements à réaliser : partenaires, financement, stratégie de communication…

Quelle est votre formation initiale ?
J’ai un double cursus Droit et école de commerce avec une spécialisation entrepreneuriat.

En ayant connu la faculté avec des bons professeurs mais une pédagogie très théorique nécessitant d’être très autonome et passionné puis l’école de commerce avec son enseignement très pragmatique et encadré j’ai acquis des compétences sans doute complémentaires.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Les passions sont nombreuses et il est important de les cultiver pour ne pas être que un entrepreneur.

La musique occupe une place importante au rang de celles-ci tout comme la moto et les voyages, le cinéma indépendant, les amis et le sport. Je pratique boxe et basketball et je supporte fièrement le XV de France depuis mes plus jeunes jours…

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ? Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Je suis entrepreneur depuis mon retour en France fin 2009 et la création en 2010 de la 1ère plateforme online d’échanges inter-entreprises avec un site moche au début mais en pleine période de l’émergence des réseaux sociaux professionnels comme Viadeo ou Linkedin qui sont de beaux modèles à suivre (au même titre que des places de marche comme l’acteur français Companeo qui a été à cette époque une vraie success story…)

J’ai été assez jeune dans mes expériences de stage balancé dans des petites équipes où tout était à faire et une grande autonomie m’a été conférée. Passionné de musique j’étais chez Universal Music en pleine période de mutation du secteur (la musique a été un des tout premiers secteurs à se digitaliser avec l’arrivée de Napster en 2004 !)

J’ai par la suite travaillé en tant qu’analyste financier chez Coface aux Etats-Unis durant 3 années en pleine période de crise économique, j’étais en veille sur les innovations et les succès de création d’entreprises dans l’idée d’importer un modèle pour mon retour en France.

Vivre à l’étranger est une bonne source d’inspiration entrepreneuriale…

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
Le secteur du BtoB en France est assez résilient aux innovations. Il a fallu donc développer sans trop de budget au départ de bonnes méthodes de ventes, rassurez les entreprises sur notre capacité en tant que startup à leur délivrer un service optimal et leur apporter des opportunités de grande qualité… Les rassurer également (et c’est toujours le cas) sur notre capacité à survivre en tant que startup…

C’est en cela l’inverse des Etats-Unis, en France il faut d’abord acquérir la confiance avant de montrer l’intérêt de l’innovation !

L’autre grande barrière assez liée à cette défiance très caractéristique est l’inertie de certains grands groupes qui obligent un long travail de référencement pour envisager une collaboration.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entrepreunariat ?
Il faut parvenir à être visionnaire afin d’arriver avec une offre dans le « bon timing » ce qui est très dur. Avec B2B EN-TRADE nous étions un peu en avance en 2010 car les entreprises n’étaient pas réellement prêtes pour travailler autrement. Depuis les nouveaux usages développés notamment dans la sphère CtoC avec l’émergence de l’économie collaborative ont donné plus de légitimité aux services nouveaux proposés par l’ère numérique (nouveaux usages). Il faut donc avant tout être tenace, trouver les bons partenaires pour être accompagné et parvenir à engager les futurs clients en leur proposant un service le plus simple qui corresponde à leurs attentes ou du moins suscite leur curiosité.

Dans le web le modèle freemium / premium est assez adapté. B2B EN-TRADE est aujourd’hui notre offre freemium , inscription gratuite et confidentielle (peu engageante) sur le réseau tandis que France Barter (frais d’inscription 235€/an pour les entreprises) constitue notre offre premium avec plus de services et plus d’opportunités à la clef…

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Longtemps sur fond propre nous sommes parvenu a trouver un partenaire financier qui n’est autre qu’une banque : le Crédit coopératif qui s’est intéressé de très près à notre activité et nous supporte depuis maintenant 2014.

De plus, nous sommes actuellement en train d’ouvrir notre capital par le crowdfunding.

Vous pouvez allez voir la campagne sur la fin 2015 sur le site WISEED (www.wiseed.com/fr/cooperatives/france-barter)

Cela est une bonne expérience car nous sommes challengés par la foule et les réactions sont très bonnes parfois inattendues…

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
Dans le lancement comme par la suite dans le pilotage d’une entreprise, une des grandes règles à surveiller en priorité : La trésorerie.

C’est pourquoi il est fortement conseillé lors de ses débuts d’avoir recours à l’échanges inter-entreprises pour trouver ses premiers clients entreprises et financer certaines dépenses et/ou investissement sans sortie de trésorerie grâce à ce mode de financement.

Le crowdfunfing peut aider pour le haut de bilan mais le Barter reste une solution très efficace pour le BFR.

Les deux sont complémentaire pour un bon lancement avec l’appui de réseaux solides…

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
D’y croire fort au-delà parfois de la subjectivité et d’être téméraire car l’aventure est par définition éreintante. De ne pas trop écouter les français qui ont tendance à être très négatifs et de confronter ses idées au-delà des frontières pour avoir des avis très différents.

De chercher des partenaires solides mais qui apportent de la créativité ou du moins l’apprécient.

Compte Twitter :
https://twitter.com/FranceBarter

Compte Linkedin :
https://fr.linkedin.com/in/samuel-cohen-190a87a0/en

Blog ou sites :
https://www.francebarter.coop/

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#PortraitDeStartuper #4 – France Barter – Samuel Cohen – par Sébastien Bourguignon
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Rappel des précédents portraits :
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#PortraitDeStartuper #3 – Fractabole – Richard Nuadi – par Sébastien Bourguignon
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#PortraitDeStartuper #2 – MyFeelBack – Stéphane Contrepois – par Sébastien Bourguignon
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#PortraitDeStartuper #1 – Hesus – Emmanuel Cazeneuve – par Sébastien Bourguignon
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Rappel Livre Blanc : 80 #PortraitDeStartuper
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#PortraitDeStartuper – Fractabole – Richard Nuadi #Startup #Entreprenariat @Pole_FIN_INNOV

Portrait de startuper #3 - Fractabole - Richard Nuadi - par Sébastien Bourguignon

#PortraitDeStartuper – Fractabole – Richard Nuadi #Startup #Entreprenariat @Pole_FIN_INNOV

Ce portrait a été réalisé avec le soutien du Pôle de compétitivité mondial FINANCE INNOVATION.

Comment décririez-vous votre entreprise ?
Notre entreprise est spécialisée en modélisation mathématique utilisant les fractales pour comprendre les situations physiques complexes et anticiper leurs comportements futures.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
La complexité des instruments financiers et la multiplicité des risques ont des propriétés communes avec l’évolution des situations complexes naturelles.

Quelles sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Le prototypage en finance de marché donne des résultats satisfaisants. Une fois que la méthodologie est adoptée par certains acteurs, notre objectif est de pouvoir l’utiliser dans l’industrie aéronautique et le domaine médical pour comprendre l’évolution des phénomènes naturelles et leur dépendance.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Rigoureux et pragmatique.

Quelle est votre formation initiale ?
Doctorat en Mathématiques appliquées à la mécanique des fluides, Mastère en Finance Actuariat.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Les mathématiques. Pouvoir retrouver instantanément l’outil mathématique qui explique ou modélise un phénomène naturel. Et implémenter l’algorithme correspondant.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ? Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Je suis entrepreneur depuis 2010. Je n’ai jamais pensé à devenir entrepreneur. Mais mon aptitude à trouver des solutions mathématiques aux phénomènes complexes m’a rendu opérationnel face aux besoins  de plus en plus nombreux. Après mon DEA de Maths Méca, un Professeur d’Econométrie m’avait proposé un sujet de thèse sur la construction de la courbe des taux qui n’existait pas. Mais j’ai préféré un sujet plus complexe en Maths sans savoir que plus tard il me permettrait de dénoncer un modèle de valorisation d’un produit complexe dans une grande banque. Mes responsables de la direction des risques ne m’avaient pas cru et le produit a causé d’énormes pertes quelques mois plus tard. C’est alors que j’ai décidé de créer une entreprise pour mettre le modèle fractal au service de la compréhension des risques et des situations complexes.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
Je suis confronté à d’énormes difficultés très tôt. Malgré mes précautions à trouver 2 clients potentiels avant la création de la société, ceux-ci n’ont pas voulu signer de contrat. La raison est simple : « ce qui compte en finance de marché ce n’est pas l’efficacité, mais l’audience ». La méthodologie fractale n’est pas connue et personne n’est intéressée pour l’utiliser. C’est la loi normale qui compte. Notre adhésion à certaines institutions de Société de gestion n’a rien changé. Le Pôle est un endroit de réflexion, de rencontre et de partage des connaissances. Ceci est indispensable à la construction des projets de développement.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entrepreunariat ?
Il faut avoir un outil irréprochable (ce qui est notre cas) et la chance d’être identifié par la bonne personne d’un Grand Groupe (ce qui nous manque).

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
J’ai choisi l’autofinancement pour des raisons personnels.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
L’assurance d’avoir un client durable est une condition nécessaire pour la création d’entreprise. J’ai l’impression que la technologie est quasiment reléguée au second plan, du moins elle doit être dans la mouvance de la mode.

Compte Linkedin :
https://fr.linkedin.com/in/richard-nuadi-3a47542

Blog ou sites :
http://www.fractabole.com/

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#PortraitDeStartuper #3 – Fractabole – Richard Nuadi – par Sébastien Bourguignon
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Rappel des précédents portraits :
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#PortraitDeStartuper #2 – MyFeelBack – Stéphane Contrepois – par Sébastien Bourguignon
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#PortraitDeStartuper #1 – Hesus – Emmanuel Cazeneuve – par Sébastien Bourguignon
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Rappel Livre Blanc : 80 #PortraitDeStartuper
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#PortraitDeStartuper – MyFeelBack – Stéphane Contrepois #Startup #Entreprenariat @stef_tlse @myfeelback

Portrait de startuper #1 - MyFeelBack - Stéphane Contrepois - par Sébastien Bourguignon

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Comment décririez-vous votre entreprise ?
Créée en décembre 2011, MyFeelBack est un logiciel SaaS de connaissance client en multicanal, via des questionnaires intelligents et ultra-ciblés. Une levée de fonds de 1,3 millions de dollars, plus de 38 000 utilisateurs à travers le monde, 60 clients grands comptes et l’ouverture d’une filiale à New York en 2014, MyFeelBack est reconnue par les experts du secteur comme la référence de la connaissance clients avec ses questionnaires intelligents.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
Les entreprises ont besoin d’une base de données client à jour pour adapter une offre ciblée, au moment opportun. Les actions de mise à jour des bases de données sont souvent complexes, ponctuelles et uniformes. MyFeelBack est un acteur majeur de la connaissance client depuis 2012, dans un marché en pleine mutation où la croissance des données est exponentielle dans un marché mondial atomisé. Pour répondre à cet enjeu majeur, la stratégie s’oriente vers l’analyse prédictive. Nous appliquons le principe de déclencher la bonne action, au bon moment, sur le bon support et à la bonne personne.

Quelles sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
L’objectif est de travailler sur l’analyse des données situationnelles (comportementales et contextuelles) ainsi que les données déclaratives en s’appuyant sur une technologie d’apprentissage automatique afin d’obtenir la bonne information dans une situation décisive, par exemple lors de la mise en panier d’un produit sur un site de e-commerce.

70% des visiteurs abandonnent leur achat après une mise en panier d’un article ! Il existe 8 raisons majeures. Dans cette situation, un élément déclencheur permet de favoriser l’acte d’achat, si on a identifié préalablement les raisons réelles de l’abandon. Ce processus d’analyse temps réels permet d’identifier le bon moment et la bonne action pour proposer l’événement qui aura la plus forte probabilité d’inciter le client à valider son panier.

Dès 2016 MyFeelBack proposera une offre très innovante et robuste pour le marché mondial du e-commerce, en ayant une expertise de l’analyse des données CRM, situationnelles (comportementales & contextuelles) et déclaratives en s’appuyant sur l’apprentissage automatique afin d’exécuter des tâches complexes pour des algorithmes classiques.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Audacieux, aime travailler en équipe et se remettant en question en permanence.

Quelle est votre formation initiale ?
ESC Toulouse

Qu’est-ce qui vous passionne ?
A part l’entreprenariat, la famille, la photo, les sports de combat et le sport mécanique.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ? Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Je suis entrepreneur depuis 1997 :

  • Co-fondateur CEO MyFeelBack en 2011
  • Fondateur de PCKADO SA en 2002, Ex CEO, 20 M€ de chiffre d’affaires
  • Exit OTC AM Venture Co-fondateur
  • Co-fondateur et VP de l’association La Melée en 2000 – 850 K€ de revenus
  • Fondateur d’une web agency en 1997

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
Le temps et parfois les finances pour embaucher plus vite.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entrepreunariat ?
Voir grand dès le départ, une vision du marché juste et une grande vitesse d’exécution.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Financement personnel en année 1, autofinancement et rentabilité en années 2 et 3, puis levée de fonds pour installation aux US.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
Time To Market ! Très attentif aux besoins du marché en général et du client en particulier.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Lance toi 🙂

Compte Twitter :
https://twitter.com/Stef_Tlse

Compte Linkedin :
https://fr.linkedin.com/in/stephanecontrepois

Blog ou sites :
http://www.myfeelback.com/fr
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#PortraitDeStartuper #2 – MyFeelBack – Stéphane Contrepois – par Sébastien Bourguignon
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Rappel des précédents portraits :
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#PortraitDeStartuper #1 – Hesus – Emmanuel Cazeneuve – par Sébastien Bourguignon
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Rappel Livre Blanc : 80 #PortraitDeStartuper
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#PortraitDeStartuper – Hesus – Emmanuel Cazeneuve #Startup #Entreprenariat @EmmanuelCazeneu @hesuscorp

Portrait de startuper #1 - Hesus - Emmanuel Cazeneuve - par Sébastien Bourguignon

#PortraitDeStartuper – Hesus – Emmanuel Cazeneuve #Startup #Entreprenariat @EmmanuelCazeneu @hesuscorp

Comment décririez-vous votre entreprise ?
Hesus est une entreprise pionnière, éthique et axée sur le service.

Pour nous décrire, j’aime utiliser le terme de « disruption » parce que nous cassons les codes, c’est à la fois ce qui nous a permis d’exister et de nous affirmer.

Avant notre arrivée le secteur du BTP était installé dans une certaine routine que nous avons brisée en répondant, pourtant, à des besoins basiques puisqu’il s’agit d’évacuer les déchets de chantier.

Pour gérer ces déchets, nous apportons à nos clients la meilleure solution, à la fois économique et logistique.

Aussi, quand cela est possible, nous leur proposons de valoriser certains de leurs déchets. Une démarche qui a le double avantage de faire faire des économies à nos clients et de pousser les acteurs du BTP à envisager des processus d’activité plus durables.

Aujourd’hui, les déchets du BTP sont 5 fois supérieurs aux déchets ménagers. La question de la gestion doit selon nous se poser en amont et c’est ce que nous essayons de faire, par exemple avec le Grand Paris.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
Parce-que je suis persuadé de deux choses : la première c’est que le service est l’alpha et l’oméga d’une entreprise ; la seconde c’est qu’en tant qu’entrepreneur il vaut mieux se lancer dans un domaine qui a trait avec son propre savoir-faire.

Aujourd’hui, tout le monde a envie de créer sa start-up et cherche l’« idée du siècle », mais peu sont ceux qui essayent de tirer profit de ce qu’il savent faire pour innover dans leur secteur. C’est ce que nous avons essayé de faire, notre idée n’est pas révolutionnaire mais elle répond à un réel besoin. Nous innovons dans son application et son évolution.

Quelles sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Devenir le leader européen des places de marché du BTP.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Entreprenant ! Je dis toujours « La prochaine idée sera la meilleure ». C’est bien de solidifier ses acquis mais il ne faut pas se reposer dessus.

Quelle est votre formation initiale ?
Msc Environmental Sciences au Trinity College de Dublin

Qu’est-ce qui vous passionne ?
L’équipe. La particularité de la mienne c’est qu’elle est en majeure partie composée de femmes. Je pense que c’est un atout, dans un milieu très masculin comme celui du BTP, elles apportent un regard différent. C’est très enrichissant.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ? Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Je suis tombé dedans quand j’étais petit ! Mes parents sont entrepreneurs. Mon père est à la tête d’une société d’expertise comptable qui emploie 150 personnes, ce qui m’a appris à avoir une vision entrepreneuriale ; ma mère, gère un vignoble dans le bordelais, ce qui m’a appris à chercher, une, voire plusieurs, bonnes raisons de trinquer !

J’ai lancé Hesus en 2008 et depuis je n’ai jamais regretté d’avoir levé mon verre à cette occasion. Merci maman…

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
Comme tout le monde : la peur, le doute.

Il y a aussi ce que j’appelle « la tentation de la PME », vous savez c’est le petit diable perché sur votre épaule, qui vous dit d’arrêter d’investir, de surveiller votre trésorerie, de limiter l’audace et qui vous détourne doucement de votre idée de départ. C’est aussi en quelque sorte un dérivé du doute.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entrepreunariat ?
Le travail, la chance, la passion, le doute… Ne pas bruler les étapes et paradoxalement aller vite. Vous ne savez pas combien de temps vous réussirez à garder votre avantage concurrentiel. C’est là-dessus que nous travaillons en permanence. Il faut être présents là où on ne nous attend pas.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Fonds propres. Une cagnotte de 1000 euros.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
Le next step : où je serai demain ? Il ne faut pas se mentir, aujourd’hui peu de start-ups peuvent se vanter de durer, je pense, en effet, qu’il existe une obsolescence programmée qu’il faut arriver à conjurer.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Chercher l’idée en soi et pas en dehors de soi ; miser sur son propre savoir-faire. Le meilleur conseil que je peux donner c’est bien entendu de se lancer, même si ça tout s’arrête demain, vous aurez vécu une superbe expérience !

Compte Twitter :
https://twitter.com/EmmanuelCazeneu

Compte Linkedin :
https://fr.linkedin.com/in/emmanuel-cazeneuve-baab8632/en

Blog ou sites :
http://www.hesus.eu

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#PortraitDeStartuper #1 – Hesus – Emmanuel Cazeneuve – par Sébastien Bourguignon
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Rappel Livre Blanc : 80 #PortraitDeStartuper
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[#PortraitDeStartuper] RDV le 01/02 matin pour la Saison 2 #FrenchTech #Startup #Innovation #Entreprenariat

Démarrage de la Saison 2 de #PortraitDeStartuper - par Sébastien Bourguignon

[#PortraitDeStartuper] RDV le 01/02 matin pour la Saison 2 #FrenchTech #Startup #Innovation #Entreprenariat

L’écosystème startup est en plein boom, depuis plusieurs semaines les choses ont beaucoup bougé. Fin 2015, Axelle Lemaire (Secrétaire d’État chargée du Numérique, auprès du ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique) lançait « L’alliance pour l’innovation ouverte » afin de promouvoir les partenariats entre startups et grands groupes. Cette alliance matérialise l’ambition du gouvernement de faciliter le plus possible les partenariats entre l’univers rapide, agile et vif des startups et celui plus lourd, complexe et lent des grands groupes. Une des clés du succès passera par l’exemple, l’état lui-même doit montrer qu’il s’adosse à des startups pour développer ses projets.

En janvier, une délégation de la FrenchTech partait au CES à Las Vegas, la plus grosse jamais envoyée, la 2ème en taille derrière celle des Etats-Unis. Accompagnée de plusieurs membres du gouvernement dont le Ministre de l’Economie Emmanuel Macron, cette délégation s’est faite remarquée sur place et dans la presse. Une vrai réussite, même si d’aucun pourront dire qu’il manque encore un peu d’organisation dans notre déplacement, il est clair que nos pépites souhaitent rivaliser à l’international avec les plus belles startups étrangères.

Et puis, une prise de conscience aussi, notre Ministre de l’Economie déclarait récemment que la vie d’un entrepreneur était plus dur que celle d’un salarié, de ce point de vue on peut dire que les startupers et patron de TPE / PME ont été entendus, à voir maintenant comment leur rendre la vie plus douce afin de leur donner les moyens de se développer et donc forcément d’embaucher. Les startups sont porteuses d’un formidable espoir pour la France, en effet ils sont synonymes de réussite, de dynamisme et de croissance, il se pourrait que nos jeunes pousses portent une partie de la réponse à la crise que nous vivons depuis trop longtemps maintenant.

Mais pour cela, il y a encore du travail, le système doit se réformer et laisser place à une nouvelle donne, et cela ne pourra se faire qu’au travers d’une unité politique. Les clivages entre gauche et droite n’ont plus de sens dans les circonstances actuelles, les guerres de tranchées entre parties, entre individus est totalement hors de propos au regard du défi à relever. Le retour à la croissance, la baisse du chômage, le pouvoir d’achat, voilà bien des sujets sur lesquels il serait bon de se pencher sérieusement. Aider les entrepreneurs à avancer, c’est aider la France à se relever, car sans eux pas de création de valeur, pas d’impôts, pas de revenu.

Et nous pouvons compter sur nos startupers pour en créer de la valeur, si tant est qu’on leur en donne les moyens. Alors certes, les moyens financiers existent, les structures d’accompagnement et d’investissement se sont beaucoup développées depuis quelques années. Jusqu’à un certain niveau de besoins financiers, les startups peuvent relativement facilement trouver les investisseurs prêts à les suivre sous réserve que leur projet tienne la route. Mais il nous manque encore de gros investisseurs capable d’injecter de gros volumes d’argent pour certains paliers de développement. Il reste encore nécessaire pour nos entrepreneurs d’aller chercher ces financements à l’étranger.

Pour autant, il faut accélérer la levée des contraintes, qu’elles soient réglementaires, administratives ou légales. Ce n’est pas nouveau tout le monde le pense, le dit mais rien ne bouge. Nous nous battons souvent à l’international avec des boulets aux pieds et des menottes aux mains. Nous ne sommes pas à armes égales avec les fameux GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) ou NATU (Netflix, Airbnb, Tesla et Uber). On peut espérer qu’au regard de la situation de notre pays, de la motivation des entrepreneurs et des discours actuels des politiques que les choses vont encore bouger en 2016.

Alors dans ces conditions, et parce que la Saison 1 a été un vrai succès, avec en point d’orgue le livre blanc « 80 #PortraitDeStartuper« , le projet #PortraitDeStartuper redémarre pour une 2ème saison à partir du 01/02 pour mettre en avant tous ces entrepreneurs qui créent, qui développent, qui avancent, et puis qui peinent aussi, qui se plantent parfois mais surtout qui sont intarissables sur leur entreprise et passionnés par le partage d’expérience. Vous allez pouvoir retrouver quotidiennement un nouveau portrait mis en avant sur ce Blog.

Donc ne manquez pas cette reprise qui sera pour ceux d’entre vous qui n’ont pas suivi la Saison 1 de découvrir ce projet, et pour les autres de retrouver une saine lecture pour démarrer la journée.

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Rappel Livre Blanc : 80 #PortraitDeStartuper
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Rappel mon Article sur Le Journal Du Net : Cloud, les éditeurs historiques doivent s’adapter

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Rappel mon Article sur Le Cercle Les Echos : Startups, le champs des possibles est vaste
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[#80PortraitDeStartuper] Une photographie aussi étonnante que vivante du monde de l’#innovation, du #digital et de « l’écosystème #startup » @ObsTerritoria

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[#80PortraitDeStartuper] Une photographie aussi étonnante que vivante du monde de l’#innovation, du #digital et de « l’écosystème #startup » @ObsTerritoria

Je viens de découvrir avec plaisir que le blog de Territoria, l’Observatoire National de l’Innovation Publique, vient de publier un billet mentionnant la sortie de mon livre blanc #80PortraitDeStartuper dans sa revue de presse hebdomadaire. Merci à eux pour ce clin d’oeil 🙂

Au menu de l’actualité innovante de cette semaine : Un livre blanc pour « 80 starter » – Le « PLU facteur 4 » de Brest Métropole – Le salon du e-tourisme à Saint-Raphaël – Un site web pour « Les Elanceurs » – Dix femmes à suivre pour 2016 – Une révolution à venir dans la révolution du numérique – La Marianne d’or du développement durable – Les prix du Monde pour les Smart cities – le Forum d’Avignon lance le Prix de la start-up culturelle.

http://www.blog-territoria.org/2016/01/l-actualite-innovante-de-la-semaine-3.html

 

[#80PortraitDeStartuper] Extrait – Les startupers sont investis, passionnés et heureux de ce qu’ils font #FrenchTech

Sébastien Bourguignon - Extrait Livre Blanc 80 #PortraitDeStartuper - Conclusion

[#80PortraitDeStartuper] Extrait – Les startupers sont investis, passionnés et heureux de ce qu’ils font #FrenchTech

Ce texte est extrait du livre blanc « 80 #PortraitDeStartuper« , il s’agit de la conclusion que j’ai rédigé. Ce texte est le dernier du livre blanc et annonce le début prochainement de la saison 2 de #PortraitDeStartuper.

Alors finalement, où en êtes-vous après la lecture de ce livre blanc ? Avez-vous obtenu les réponses aux questions qui vous taraudent sur ces entrepreneurs des temps modernes ? Que vous aura apporté ce livre ? Je vous invite à venir le partager sur mon blog au travers d’un billet qui restera ouvert à ce propos pour nous permettre d’enrichir l’échange et l’expérience.

En ce qui me concerne, le projet #PortraitDeStartuper et le livre blanc m’auront apporté beaucoup plus que ce que je n’aurais pu imaginer. Tout d’abord des échanges riches, motivants et passionnants avec des profils de différents univers, parfois avec des personnalités que je n’aurais sûrement jamais côtoyé autrement.

J’y ai gagné aussi un inestimable réseau professionnel et personnel, plus dense et plus engagé, me donnant la certitude que tout est possible lorsqu’on s‘en donne les moyens, qu’on prend quelques risques, qu’on passe les premiers moments de doutes pour se lancer dans une aventure de ce type. À noter que j’ai toujours été bien accueillis par toutes les personnes que j’ai contacté, je n’ai toujours eu que des feedbacks positifs. Et au bout du compte, la persévérance aura payé, en particulier dans la dernière phase du projet qui a consisté à mobiliser les différents contributeurs du livre blanc, tous ont répondu positivement.

J’ai acquis aussi des convictions sur les enjeux liés à la création d’entreprise, aux difficultés que cela peut représenter mais aussi à tous les avantages qu’apporte la liberté d’entreprendre, la possibilité de décider pour soi et non pour quelqu’un d’autre. J’ai rencontré et discuter avec des entrepreneurs investis, passionnés et heureux de ce qu’ils faisaient. Certes, la situation n’est pas toujours idyllique, certains ont encore des problèmes pour atteindre le point mort, ou encore d’autre pour se faire connaître.

Ce qui m’a frappé dans tout ces portraits, ce sont les différentes formes d’entreprenariat qu’il pouvait exister. Que cela soit l’entrepreneur en solo, l’équipe d’associés ou l’intrapreneur avec lequel son entreprise travaille au développement de son projet, finalement tous les modèles existent et laissent ouvert une foule d’options pour trouver son propre modèle.

Qu’est ce que je retiendrais de ces portraits ? Puisque ce serait bien la question à poser. Et bien il me semble qu’il y a 3 mots à noter : résilience, associé et financement.

Commençons par la résilience, cette capacité dont dispose les startupers, leur permettant de déplacer des montagnes malgré tous les obstacles qu’ils rencontrent, toutes les difficultés qui font leur quotidien. Il s’agit là d’une faculté qui est mise sur la table par l’ensemble des startupers interrogés, qu’ils parlent de persévérance, d’endurance, de résistance, tous ces termes recouvrent le même trait de caractère.

Associé est le second mot que je souhaite retenir, alors pourquoi allez-vous me dire ? Tout simplement parce qu’il s’agit du premier facteur clé de réussite qui ressort de toutes ces interviews. L’association, le partenariat, cette décision prise au démarrage de l’entreprise, de choisir une ou plusieurs personnes avec lesquelles il va falloir composer une partition qui parfois peut donner lieu à une douce mélodie ou bien, et c’est le point d’attention, à un bruit strident, agaçant et stressant, qui nécessite que chacune des parties se sépare et tente de limiter la casse. Nombre de ces startupers ont connu, ou connaissent actuellement des difficultés dans leur association, et c’est bien le point le plus important à évaluer lorsqu’on se lance dans l’aventure entreprenariale.

Enfin, je retiendrais financement comme dernier mot. En effet, s’il y a bien un sujet sur lequel tous sont unanimes, c’est le fait de savoir bien gérer les finances de sa structure. La trésorerie, le nerf de la guerre, est l’élément clé qui doit être mesurer et utiliser avec le plus grand soin par l’entrepreneur.

Voilà, après 6 mois de 2015, #PortraitDeStartuper se termine avec ce livre blanc qui j’espère vous aura apporté autant qu’à moi. Et comme je l’ai souvent dit sur mon blog ou sur les réseaux sociaux, ce n’est que le début. Tout d’abord, je peux déjà vous dire que le projet reprendra en 2016, vous pourrez d’ailleurs trouver juste après un teaser des prochains portraits à venir. Ensuite, certains partenariats sont en cours de discussion, et il se pourrait que tout cela prenne une forme vidéo, je vous en dirais plus le moment le moment venu. Enfin, je réfléchis sérieusement à l’opportunité de monter un événement courant 2016 autour des startupers, mais ça ce sera raconté dans un autre livre blanc…

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Rappel Livre Blanc : 80 #PortraitDeStartuper
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Rappel mon Article sur Le Journal Du Net : Cloud, les éditeurs historiques doivent s’adapter
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[#80PortraitDeStartuper] Extrait – L’agilité d’entreprise, un modèle incontournable pour les startups #FrenchTech @sebdlbc

Sébastien Delayre - Extrait Livre Blanc 80 #PortraitDeStartuper - par Sébastien Bourguignon

[#80PortraitDeStartuper] Extrait – L’agilité d’entreprise, un modèle incontournable pour les startups #FrenchTech @sebdlbc

L’agilité d’entreprise, un modèle incontournable pour les startups

Les startups naissent sur une intuition d’innovation : un service ou un produit décalé qui va séduire ses futurs clients. Comment et combien de temps faut-il pour que cette intuition se transforme en un carton commercial capable de porter la startup dans les étoiles ?

L’expérimentation en continue avec l’agilité

La capacité à tester dans des boucles très rapides l’intérêt de ses (futurs) clients est fondamental pour une startup : l’agilité à tous les étages fait partie de ses gènes.

Les pratiques agiles dédiées aux startups ne manquent pas : Lean Canvas, Design Thinking, le Lean Startup étant la pratique la plus connue. Le principe du Lean Startup est simple : on cherche à accélérer le développement des produits en se basant sur une boucle de construction, de mesure et d’apprentissage. A partir d’une première idée, la boucle démarre par la construction d’un produit minimum viable qui est mis à disposition d’un premier panel de clients. On mesure ensuite l’intérêt des clients pour le produit. Sur la base de ces mesures, des enseignements sont tirés, permettant de décider s’il convient de persévérer sur l’idée ou s’il est préférable de l’adapter.

De grands industriels cherchent à reproduire l’agilité des startups en utilisant ce Lean Startup à l’instar de GE avec son programme Fastworks. Démesuré, ce programme est à l’échelle de GE : 40 000 personnes formées, plus de 300 projets en Lean Startup soutenus par plus de 80 coachs internes. Les résultats sont au rendez-vous. La turbine à gaz 7HA a été développée avec une avance de deux ans par rapport à des moyens traditionnels, pour un coût diminué de 40 %. Le responsable marketing indique que de nombreuses innovations n’auraient jamais vu le jour sans cette nouvelle culture du « fail fast, fail small » qui encourage l’expérimentation.

L’innovation, moteur de la startup, résultat d’une alchimie complexe

Outre l’expérimentation, la startup doit innover or l’innovation ne se décrète pas, elle doit émerger et s’organiser au moyen d’un modèle opérationnel adapté, d’un certain état d’esprit et surtout d’une culture favorable. L’innovation résulte d’une alchimie entre les individus de la startup. Cette alchimie est elle-même le résultat de facteurs multiples tels que la connaissance acquise, la créativité des individus, leur motivation, la diversité des profils et leurs personnalités. C’est sur ce point que l’agilité peut favoriser l’innovation. En effet, l’agilité catalyse cette alchimie en favorisant la collaboration et la diversité des individus, en renforçant leur motivation par l’autonomie et en introduisant la culture de l’expérimentation et de l’amélioration continue. L’amélioration continue sert ainsi l’innovation incrémentale et les dimensions humaines de l’agilité soutiennent l’innovation de rupture. L’agilité apporte également de l’innovation dans l’organisation, le management et les procédés, créant un terrain fertile pour l’innovation produit.

Disposer d’une équipe agile favorise la transformation de l’information en innovation. Cette transformation s’articule autour des cinq « engrenages de l’innovation », tels que qualifiés par Jurgen Appelo dans son ouvrage Management 3.0 : la connaissance, la créativité, la motivation, la diversité et la personnalité.

La connaissance sur laquelle on capitalise en permanence permet aux collaborateurs de profiter des expériences passées, qu’elles soient positives ou négatives. La créativité transforme la connaissance existante en nouvelles idées. La motivation des collaborateurs catalyse leur créativité et leur capacité à transformer les idées en produits ou services pertinents. Les études1 montrent que des groupes constitués de profils diversifiés (culturellement, intellectuellement, socialement…) apportent à une structure une meilleure capacité d’adaptation et une originalité dans la création. Le partage de valeurs, attributs forts de la personnalité, au sein d’un groupe renforce sa cohésion et sa capacité à se mobiliser.

L’agilité permet ainsi aux startups d’améliorer leurs capacités à expérimenter au plus tôt de nouveaux usages ou produits. Les mécanismes d’aller-retour permettent de valider les hypothèses, de détecter les erreurs rapidement et de « pivoter », c’est-à-dire changer d’orientation.

Au-delà de dynamiser et de sécuriser les projets innovants et les expérimentations, l’agilité en tant que système de valeurs contribue à créer un écosystème favorable à l’adaptation et à la créativité.

En responsabilisant les acteurs et en donnant du sens à leur travail, l’agilité valorise l’humain, une composante clé de l’innovation.

La startup deviendra une entreprise agile

La startup porte en ses gènes un certain nombre de caractéristiques qui si elle les conserve et veille à les cultiver dans la durée lui permettront de devenir une entreprise agile. On constate que l’organisation, les processus et la gouvernance structurellement simple au départ tendent à se compliquer avec la croissance. L’agilité d’entreprise permet de conserver les avantages de la startup en changeant d’échelle.

L’entreprise agile est une entreprise qui apporte des solutions concrètes et personnalisées à ses clients, qui coopère pour améliorer sa compétitivité, qui s’organise pour maîtriser le changement et l’incertitude, et enfin qui se nourrit de la richesse de ses collaborateurs et de son patrimoine informationnel.

Une entreprise agile se démarque des autres par une performance globale basée sur ses capacités à coopérer, anticiper et innover. Sa capacité à coopérer avec son écosystème interne et externe en s’alignant sur un sens commun lui permet d’être en permanence engagée et en ligne avec son marché. Sa capacité à anticiper les événements externes et les conséquences de ses actions et décisions lui permet de ne pas se laisser surprendre et lui évite d’être dans la simple réaction. Enfin, sa capacité à innover de manière juste lui permet de s’améliorer, de faire la différence et de ne changer que ce qui est nécessaire. Cela évite la surenchère inutile d’innovation.

La performance de l’entreprise agile repose sur l’équilibre entre la triple satisfaction de ses clients, de ses collaborateurs et de ses actionnaires. Sa bonne gouvernance dépend ainsi d’un subtil équilibre entre ces trois dimensions.

Une entreprise agile est orientée client, encourage l’innovation par l’expérimentation et en accepte les échecs. C’est une entreprise qui mobilise par le sens, qui développe et respecte ses collaborateurs, et qui fonde ses décisions sur la valeur apportée à sa performance globale.

Fortement orientées clients, les équipes sont en prise directe avec ceux-ci et possèdent toute la latitude pour décider des éléments qui vont accroître leur performance. La valeur apportée à la performance globale est au centre de leur attention.

En encourageant l’expérimentation, l’entreprise agile inscrit dans ses gènes l’analyse de chemins alternatifs pour développer des solutions qui maximisent sa performance. En acceptant l’échec comme part de l’expérimentation, elle développe l’apprentissage et l’amélioration continue (« fail fast, learn fast »).

En mobilisant par le sens, elle crée l’alignement interne et externe sur une vision mobilisatrice transparente et partagée. Ce partage d’information accroît significativement l’engagement des collaborateurs et leur performance. Dans les modèles plus traditionnels, l’information est conservée par le management, ce qui lui permet d’asseoir son pouvoir. Or, disposer de l’information pertinente au bon moment est un facteur déterminant pour prendre les bonnes décisions au bon niveau.

L’agilité accompagne les startups de leur naissance à leur maturité à condition que leur management prenne conscience dès le départ de son importance et sache maintenir cette agilité dans la durée.

Expert en agilité d’entreprise

Diplômé de l’ENSIMAG, Sébastien possède une double compétence digitale et d’agilité d’entreprise.

Il accompagne depuis 18 ans ses clients dans leurs transformations vers l’agilité en opérant sur leurs modèles opérationnels (processus, organisation et gouvernance) et leurs systèmes d’information. Il soutient ces transformations par une gestion du changement agile particulièrement adaptée au contexte de chacun de ses clients (culture, valeurs, comportements)

Site internet :
http://enterpriseagilist.blogspot.fr
www.agile-enterprise-partner.com

LinkedIn :
https://fr.linkedin.com/in/sdelayre
https://www.linkedin.com/company/agile-enterprise-partner
https://www.linkedin.com/groups/4931360   

Twitter :
https://twitter.com/sebdlbc
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Rappel Extrait Livre Blanc : Le startuper ce super-héros
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Rappel Livre Blanc : 80 #PortraitDeStartuper
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Rappel de l’Étude Exclusive en partenariat avec Monkey tie : Les Startupers se démarquent-ils par leur personnalité ?
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